STRESS EN DIRECT AU SOMMET DE
L’ETAT
Comment
un ministre d’Etat, ministre de l’intérieur a-t-il réussi à imposer au
président de la République et au 1er ministre une démission si
brusque ?
Jamais
on n’avait vécu en direct une passation de pouvoir aussi glaciale, les masques
de victimes reflétant une crispation tangible.
Le temps est le plus grand des stresseurs
de notre époque, c’est lui le principal acteur du burnout !
La peur de perdre est plus forte que la
perspective d’un gain espéré, c’est là le deuxième moteur de la mise en place
d’un stress de niveau 3 sur une échelle qui ne compte que 3 échelons !
En
situation de stress, le corps calleux « disjoncte ». C’est un organe
tout en connectique qui relie les deux hémisphères et qui leur permet de
« dialoguer » en permanence. Le
corps calleux comporte 5 zones (notées de I à V) qui relient les
différentes aires qui doivent collaborer, situées à gauche et à droite du
cerveau. En disjonctant le corps va mal, l’analyse des données et la synthèse
ne sont plus en phase. Il nous faut
constamment décortiquer les données d’un problème pour ensuite combiner les
bons éléments entre-eux en s’appuyant sur des éléments de mémoire pour arriver
à la solution finale. Si toutes les zones du corps calleux sont bloquées alors
les perceptions visuelles sont tronquées (perte d’éléments importants),
l’analyse des sons est faussée (on n’écoute pas complètement), le ressenti
kinesthésique est altéré (on est mal en point sans connaître l’origine réelle
du mal), la coordination est mauvaise et bien d’autres entrées perceptives sont
erronées (goût, odorat, toucher). C’est sans doute moins important pour un
ministre de l’intérieur !
En
fait, avec cette panne du corps calleux, seules les connections
intra-hémisphériques sont disponibles. Cela veut dire que l’on ne raisonne que
dans l’hémisphère prépondérant (dans le cortex préfrontal droit ou gauche) et
avec le reste de cet hémisphère. Vous ne disposez que 50% de votre potentiel
mais avec un déséquilibre tel que vous
êtes dans la situation d’un coureur avec des crampes dans tout le côté du
corps. Et malgré le mal, vous poursuivez la course persuadé d’en être capable.
Pour prendre encore une image : ce n’est pas une batterie de voiture rechargée
à 50%, seul un côté du véhicule fonctionne, la sortie de route est inévitable.
Bien
entendu en plus du dysfonctionnement fonctionnel, la saturation hormonale (adrénaline et cortisol) va participer à
vous faire réaliser les mauvais choix. Et ceci aussi longtemps que vous ne les
aurez pas éliminées.
Un
programme de gestion du stress doit dans un premier temps régler la saturation
hormonale. C’est assez bien fait généralement Dans un 2ème temps il
faut rétablir les connections du corps calleux par des exercices spécifiques.
Rarement connus et peu pratiqués (mouvements croisés pour les bras et les
jambes, mouvements des yeux bien précis). Enfin par un travail sur la
respiration avec des techniques validées par les neurosciences. Pour finir
c’est une hygiène de vie qui faut reprendre, seul le coaching individuel peut y
veiller.
Notre
ex-ministre de l’intérieur est bien loin de tout cela. Dans son aveuglement, il
n’a même pas remarqué qu’il n’était plus le bienvenu à Lyon. Son euphorie
compensatoire risque de ne pas durer bien longtemps et le précipiter dans un
autre cycle de désespoir… Quant au 1er ministre en place, l’avenir
nous dira s’il a su gérer son stress.
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